L’intérêt bienveillant envers l’humanité témoigné par « Je m’appelle Jennylyn ».
Un roman écrit en un agréable mode majeur.
Une belle galerie de portraits de personnages.
Julie, la Parisienne gouailleuse et passionnée par la quête de Jennylyn – qui permet d’ailleurs à l’auteur de dessiner une autre forme de relation entre un père et sa fille: alors que Jennylyn cherche son père, Julie ne veut plus le voir. Il y a aussi quelques figures masculines, soutiens, peut-être annonciateurs du père: un jeune homme aux talents de médium, un vieil homme encourageant, un beau-père qui offre un appui financier parce qu’il considère que la quête de Jennylyn est juste, et des informateurs qui amènent leur contribution. Cela, sans oublier cet homme qui boit et n’ose pas aborder correctement une femme… Ainsi émerge une image foncièrement bienveillante de l’être humain en général, au féminin ou au masculin (un peu plus souvent), loin de toute culpabilisation.
Pour découvrir la chronique de Daniel Fattore sur Je m’appelle Jennylyn de Francis Bonca dans son intégralité c’est ici…