» Tais-toi, disait Marcelita, les petites filles parlent seulement quand les poules font pipi »
Derrière le paravent parcourt l’enfance et l’adolescence de Marina, jeune fille rêveuse issue d’une famille italienne émigrée en Espagne. Très encadrée par sa grand-mère, excessivement soucieuse de sa respectabilité, Marina a un regret : celui de ne pas être un garçon, par définition plus libre que les filles. Sa famille représente la terre des traditions et des normes prescrites : autant de valeurs que la jeune fille saura subvertir avec courage, jusqu’au jour où un accident remettra tout en question.
Dans un contexte marqué par la période fasciste et franquiste, l’auteur compose un tableau animé de souvenirs qui remuent passé et présent, sans nostalgie ni regret. Elle pose un regard tendre, détaché et parfois ironique sur les valeurs familiales et le monde qui les régit.
L’auteure : Née en 1936 en Espagne de parents italiens, Manuela Benuzzi Billeter est mère de trois enfants. Mariée en Suisse et diplômée de Lettres (Université de Zürich), elle a enseigné l’italien dans un lycée pour adultes et donné des cours de langue et de culture italiennes aux enseignants du gymnase. Elle vit actuellement entre la Suisse, l’Italie et l’Espagne.
La traductrice : Née à Paris en 1939 d’un père tessinois et d’une mère française, Danielle Benzonelli a enseigné le français et le latin. Elle a traduit deux romans de Giovanni Benalumi aux Editions Métropolis : Pour Luisa (paru en 2000) et Les Otages, (paru en 2002).
À paraître en novembre dans la Collection « Aujourd’hui »