A Paris, en 1902, Charles Ferdinand Ramuz, tout juste diplômé de la Sorbonne prépare sa thèse. S’il travaille à l’Ecole Alsacienne comme correcteur pour payer en partie ses études, il utilise ses temps libres pour arpenter le Musée du Louvre, carnets en main. C’est à l’artiste Alexandre Cingria, que l’étudiant suisse a rencontré pendant son service militaire en 1899, que Ramuz doit sa curiosité pour la peinture et notamment des Primitifs italiens. Ils savent si bien donner de la vie à leurs scènes et manier les couleurs avec éclat et délicatesse. Ainsi le futur écrivain apprécie particulièrement « ce rayonnement chaud, comme si un soleil l’éclairait par derrière » de ce très beau portrait de Jeanne d’Aragon par Raphaël ou encore de cette Vierge d’Humilité et l’Enfant adorés par Leonello d’Este de Jacopo Bellini. En attendant votre future visite au Louvre, prenez le temps de découvrir ces Notes du Louvre de C.F Ramuz, magnifiquement illustré par les éditions Plaisir de Lire.
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de C.F.Ramuz